dimanche 23 novembre 2008

Petites réflexions

Je voudrais, par ce petit bavardage, expliciter ma passion du cinéma, cet assemblage d'images et de sons qui fait réver ou cauchemarder autant les petits que les grands.
Certains d'entre vous se demandent peut-être pourquoi j'aime tel film et déteste tel autre, alors que la raison voudrait que ça soit l'inverse. Tout est question de sensation et de sensibilité. La manière dont je vais aimer un film dépend d'abord de ce que j'attend de celui-ci; en effet, on ne peut pas objectivement comparer un blockbuster de plusieurs milions de dollars, à un petit film d'horreur presque amateur avec un budget en peau de zob. Prenons pour exemple le film controversé : Irréversible de Gaspard Noe que je considère comme un chef d'oeuvre. Pour n'importe quel spectateur sain d'esprit, la vision de ce métrage bouleverse, on sort en ayant un goût amer dans la bouche, une envie de vomir. Le contrat du réalisateur est donc rempli, puisque c'est précisémment là où il voulait nous emmener, alors pourquoi crier au scandale ?
Un film d'amour doit nous émouvoir, un film d'horreur nous faire peur, un film d'aventures nous faire rêver, un film fantastique nous faire retomber en enfance, un polar nous mettre dans un état de tension, un film érotique nous exciter, ...

Les films ont souvent été le moyen de faire sauter bon nombre de tabous, notamment dans les films de genres. En effet, il est beaucoup plus facile de faire passer un message subversif dans un film d'horreur ou érotique, tout d'abord pour une raison financière, ces deux genres ne coutent pas chers et sont populaires. Ensuite, et c'est là le principal intérêt, on détourne le regard du fond par la forme. Qui va se soucier d'un message anti société de consomation d'un film comme Zombie de Romero, quand on voit une acumulation de trippes, ou d'une satire sociale d'un VIXENS quand on voit une succession de poitrines.

Attention, je n'ai pas non plus dit qu'il n'y avait que des films d'auteurs dans les genres précités, d'autres au contraire vont privilégier la forme au fond. Et si c'est réussi alors on peut dire que le film est bon. Je ne fais aucune différence entre un film Telerama et un film bandulatoire. Cela reste juste une expérience sensorielle différente. Il y a tellement de choses à voir alors pourquoi ne pas essayer d'en voir le plus possible sans se mettre de barrières soi disant morales alors qu'elle n'a rien à voir là-dedans.

N'oublions pas que l'art est par essence transgressif, et personnel.

2 commentaires:

leduc a dit…

Quoi pas encore de commentaire sur ce post ?!

Je rajouterai même qu'un film d'auteur l'est (d'auteur) à partir du moment où son réalisateur à un point de vue sur le sujet qu'il traite et ceux qu'elle que soit le genre, un film d'auteur, c'est pas seulement du chiant polonais de 1939, ça peut être un Alien ou un Starwars.

Qui va comprendre ce que je viens de dire ? J'ai un doute là... :)

xavier a dit…

T'inquiete j'ai bien compris ce que tu voulais dire. Vu que moi-même j'ai pas forcémment été très clair dans mon message, ça reste dans la continuité.